Amedy Coulibaly a été contrôlé par hasard le 30 décembre à Paris, Nike Requin à bord d'une voiture louée, quelques jours avant de tuer une policière le 8 janvier et quatre otages le lendemain, écrit le Canard enchaîné à paraître mercredi.
Le 30 décembre 2014, à 11h45, deux motards de la préfecture de police arrêtent une Seat ibiza à hauteur du 55 rue Simon-Bolivar, dans le XIXe arrondissement de Paris. Le conducteur est accompagné d'une jeune femme, qui a loué la voiture à l'agence Sixt d'Orly. Ce conducteur, c'est Amedy Coulibaly. Et la jeune femme qui l'accompagne n'est autre qu'Hayat Boumeddiene, qui est aujourd'hui l'une des personnes les plus recherchées de France.
L'existence de ce contrôle de routine est dévoilé dans le Canard enchaîné de mercredi, extraits du rapport d'un des motards à l'appui. TN Requin L'hebdomadaire satirique raconte ainsi que le permis que les policiers ont alors sous les yeux n'est pas encore définitif: l'attestation de réussite à l'examen date du 10 décembre seulement. Ils consultent - c'est la routine - le fichier des personnes recherchées (FPR) et voient une mention leur demandant d'obtenir des renseignements sans attirer l'attention pour un suspect considéré comme dangereux et appartenant à la mouvance islamiste. Les deux membres des forces de l'ordre informent leur hiérarchie et les services antiterroristes. Mais personne ne réagit. «Aucune surveillance, pas de filature», indique le journal, pour qui il était pourtant permis de se poser quelques questions. Quoi qu'il en soit, les policiers laissent partir la voiture... La trace de Coulibaly est perdue.
La préfecture de police de Paris (PP) et le Nike TN ministère de l'Intérieur n'ont pas réagi dans l'immédiat aux informations de l'hebdomadaire, selon l'agence.
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