Ottawa : les images de l'attaque

L'enquête se poursuit à Ottawa. Nike Ninja On en sait un peu plus sur Michael Zehaf-Bibeau, l'homme qui a tiré mortellement blessé mercredi l'un des deux gardes postés devant le monument aux morts. Il n'était pas inconnu des services de police. En n 2001, il a été reconnu coupable de vol de carte de crédit, de conduite avec les capacités affaiblies et d'agression armée. Il s'est retrouvé, deux dans plus tard, de nouveau confronté à la justice canadienne. Un juge l'a condamne en 2003 à deux ans de prison pour vol qualifié. Il avait ensuite été interpellé à trois reprises en possession de drogues. Radio Canada a mis la main sur un rapport psychiatrique datant de 2011 : "il a été un musulman dévoué pendant sept ans et croit qu'il doit passer du temps en prison en guise de sacrifice pour ses erreurs du passé. Il espère être une meilleure personne à sa libération".

Un départ pour la Syrie

Le tireur souhaitait se rendre en Syrie pour faire le djihad, comme l'a expliqué Bob Paulson, chef de la gendarmerie royale du Canada (GRC, police fédérale). Les enquêteurs se penchaient déjà sur son profil avant qu'il ne passe à l'acte. Il ne figurait toutefois pas dans Air Rift la liste établie par les autorités des 93 Canadiens qui souhaitaient "voyager à l'étranger" pour renforcer les rangs en Syrie et en Irak de groupes extrémistes.

Un loup solitaire ?

Bob Paulson a également précisé que Michael Zehaf-Bibeau vivait dans un refuge de sans-abris deux semaines avant son passage à l'acte. Des persionnaires l'ont décrit comme solitaire, passant ses journées à prier. Il aurait également déclaré "être frustré du fait que les autorités fédérales ne lui donnaient pas de passeport pour quitter le pays".
Selon The Global and Mail, le tireur d'Ottawa insistait pour qu'on l'appelle Abdul et non plus Michael. Nike Tn Il avait même été exclu d'une mosquée de Vancouver il y a peu à cause de son comportement et ses idées extrémistes. Il avait également sympathisé avec Hasibullah Yusufzai, un Canadien accusé d'avoir rejoint l' État islamique en Syrie. Les Canadiens cherchent à comprendre pourquoi un homme avec ce type de profil n'était pas mieux surveillé ?