mardi 3 mars 2015

Un collectif féministe dénonce la taxation des tampons et serviettes hygiéniques

Le collectif féministe Georgette Sand a lancé une Nike Requin pétition réclamant la baisse de la TVA appliquée aux protections hygiéniques de 20% à 5,5%, le taux réservé aux produits «de première nécessité».
Le mouvement a déjà son nom: le «Tampontax». S'inspirant d'une revendication britannique, le collectif féministe Georgette Sand réclame que le taux de TVA appliqué aux serviettes et tampons périodiques, qui s'élève à 20% aujourd'hui, «passe à 5,5% comme pour d'autres produits de première nécessité tels que l'eau ou les préservatifs».
Dans un texte diffusé vendredi, le collectif souligne que, pour les femmes, ces produits relèvent bien de la première nécessité: «avoir ses règles, ce n'est pas optionnel». Ces produits pourraient même être taxés à 2,1%, comme c'est le cas pour les médicaments remboursables par la sécurité sociale, estime Georgette Sand, Nike Shox qui a lancé une pétition en ce sens il y a une semaine. L'appel à signatures, intitulé «Règles et TVA: le tampon en travers de la gorge!», a recueilli 7500 soutiens en sept jours. Le collectif entend diffuser ce mot d'ordre grâce au mot-clé #tampontax.
Georgette Sand avait déjà dénoncé, en novembre 2014, la surtaxe appliquée aux biens de consommation destinés à un public féminin. Le collectif avait mis en lumière que pour un même produit ou service, comme des rasoirs ou le pressing, les femmes payent plus cher que les hommes. Le ministère de l'Économie avait alors annoncé lancer une enquête, dont les résultats ne sont pas encore connus.
Initiative britannique
Cette campagne française sur la taxe des Tn Pas Cher protections périodiques rejoint une mobilisation sur le même thème Outre-Manche, où serviettes et tampons sont taxés au même taux que «les produits non essentiels de luxe», soit 5%. Une pétition lancée.

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